Mike Parisella a commencé a s’intéresser à la photographie il y a peu. Avec ses images hypnotiques, cet autodidacte est rapidement devenu une figure montante d’Instagram.
Le travail de Mike Parisella, plus connu sous le pseudo Slimesunday, possède déjà une vraie cohérence. Son univers est marqué par des couleurs vives, des choix de textures audacieux et des formes psychédéliques. Si ses images semblent particulièrement abouties, l’artiste du Massachusetts a pourtant commencé à s’intéresser aux arts visuels il y a seulement trois ans.
Comme il l’explique dans une interview accordée au blog Stock & Render, le jeune homme a eu un véritable déclic en écoutant la chanson First of the Year (Equinox) de Skrillex. Alors qu’il écoutait le titre, il a réalisé :
À voir aussi sur Konbini
“Putain, les ordinateurs sont vraiment fous !”
L’informatique comme source d’inspiration
À partir de là, il a commencé à suivre des tutoriels en ligne pour se former à la retouche. Sa fascination pour le numérique se ressent énormément dans ses images et son travail fait écho au mouvement glitch art, qui vise à esthétiser les erreurs analogiques ou numériques comme les bugs, la corruption de code ou encore la manipulation d’appareils électroniques.
D’abord attiré par le domaine de la musique, Mike Parisella explique que son univers sonore est d’une certaine manière connecté à ses productions visuelles.
“Je pense que quand tu es un artiste, tu trouves toujours un moyen de créer des choses, mais la façon de les créer peut changer !”
Se définissant comme insomniaque, Mike dit être totalement obsédé par les arts numériques et les logiciels de post-traitement. Il passe donc quotidiennement de nombreuses heures à manipuler ses images.
Un travail acharné payant, puisque l’artiste est rapidement sorti du lot en présentant un book particulièrement novateur. Sa série de portraits semble réalisée sous acide, avec une ambiance futuriste empreinte de culture numérique, à la frontière entre le réel et le virtuel.