Éblouissant.
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© Dean Rowe
Dans la nuit du 14 au 15 décembre 2018, ont été observées ce qu’on appelle les Géminides : une pluie d’étoiles filantes (ou essaims de météores) observable uniquement en décembre, souvent entre le 4 et le 17 décembre. Cette pluie d’étoiles s’opère dans la constellation des Gémeaux, et a été remarquée pour la première fois en 1861, à Manchester, par l’astronome anglais Robert Philips Greg.
Comme les Géminides, il existe également les Perséides (pluie d’étoiles dans la constellation de Persée) ou les Léonides (dans la constellation du Lion), qui ont été découvertes plus tard. Ces Géminides filent à plus de 35 kilomètres par seconde et possèdent une couleur plus jaunâtre que les autres pluies.
Selon le temps qu’il fait, tout le monde peut contempler cette pluie d’étoiles depuis la Terre : il suffit de regarder au-dessus de l’horizon, dans la direction de la constellation des Gémeaux. Les plus brillantes étoiles se dissipent généralement à travers le ciel.
Dean Rowe, spécialisé dans l’astrophotographie, est parvenu à capturer ce spectacle de quelques secondes. Ce photographe américain – qui a construit son premier télescope à l’âge de 13 ans, comme le rapporte le site Colossal – était là au bon moment, au bon endroit. Sa photo a immédiatement été partagée par la Nasa dans leur rubrique “Astronomy Picture of the Day” (“Photo astronomique du jour”), avec quelques explications supplémentaires :
“Les météores peuvent être colorés. Alors que l’œil humain ne peut pas observer toutes les couleurs, l’appareil photo en est bien souvent capable. Sur cette photo, on peut voir des Géminides immortalisées à l’appareil photo durant la pluie d’étoiles filantes, […] qui n’est pas juste impressionnante par son éclat mais par ses couleurs.
La poussière d’étoiles dispersée par l’astéroïde (3200) Phaéthon a tracé un chemin dans l’atmosphère terrestre qui fait 60 fois le diamètre angulaire de la Lune. Les couleurs sur les météores proviennent généralement d’éléments ionisés libérés lors de la désintégration du météore : le bleu vert provient généralement du magnésium, le violet rayonne du calcium et le vert est généré par le nickel. Le rouge, cependant, provient généralement de l’azote et de l’oxygène sous tension de l’atmosphère terrestre.
Cette boule de feu météorique brillante a disparu en moins d’une seconde – mais elle a laissé une traînée d’ionisation soufflée par le vent qui est restée visible pendant plusieurs minutes, dont le début peut être vu ici.”
Un spectacle céleste qui permet de finir l’année en beauté.