Un décor clinique, des personnages déshumanisés
Au-delà de cette couleur bleue chlorée omniprésente, le plus frappant reste cette impression de composition millimétrée. Ces différentes mises en scène donnent à voir des personnages qui semblent suspendus dans le temps : les nageuses n’expriment aucune émotion et leurs bras et jambes sont articulés de manière rigide.
Seules quelques touches pastel contrastent avec cette atmosphère clinique. L’artiste Maria Svarbova qui s’est déjà intéressée dans son travail à d’autres espaces — cabinet de dentiste, salle de cinéma ou de sport — met à chaque fois en lumière le caractère vide et impersonnel de ces lieux, occupés par des personnages qui semblent déshumanisés. L’ensemble de son univers aussi personnel qu’intrigant est à retrouver sur son compte Instagram.
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