Le Louvre se lance dans les croisières de luxe

Le Louvre se lance dans les croisières de luxe

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© Ponant

Le musée parisien propose deux croisières sur la mer Adriatique et le golfe Persique en 2020.

Après avoir offert à un petit chanceux la possibilité de dormir une nuit sous sa pyramide de verre, en partenariat avec Airbnb, le Louvre se lance dans les croisières culturelles.

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Vous êtes plutôt “trésors du golfe Persique” ou “joyaux culturels d’Adriatique” ? Le Louvre ne se contente plus d’être le musée le plus visité du monde – et validé par Jay-Z et Beyoncé –, l’institution propose désormais des croisières de luxe pour découvrir certaines des terres d’origine des collections”, selon son communiqué de presse.

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Pour ces voyages “sur les thèmes de la découverte et de la transmission”, le musée s’est associé à Ponant, une compagnie de croisières de luxe dont les yachts au “design raffiné” offrent une “atmosphère intimiste”. Un premier voyage partira pour dix jours en août 2020 d’Athènes à Venise, à la découverte des monuments de la Grèce antique et de l’Adriatique : de l’Acropole d’Athènes au palais de Dioclétien à Split, en Croatie. Le deuxième fera découvrir les fjords d’Arabie, l’île de Sir Bani Yas ou encore les mosquées du golfe Persique, de Mascate à Dubai, avec, bien sûr, une visite au Louvre d’Abu Dhabi.

Pour celles et ceux qui seraient tenté·e·s, il faudra débourser pas moins de 3 500 euros pour embarquer dans ces croisières de luxe. En plus des visites terrestres et marines, le Louvre a prévu de nombreuses conférences et la présence, à bord, d’experts du musée sur la région.

Il faut noter que le chiffre d’affaires du Louvre a boomé en 2018 : le 3 janvier dernier, le musée a annoncé avoir atteint son nombre record de visiteurs en 2018. 10,2 millions de personnes ont visité l’institution française, soit une hausse de 25 % par rapport à 2017, battant le précédent record de 2012 avec ses quelque 9,7 millions de visiteurs. En mai dernier, le personnel du Louvre se mettait en grève à cause d’une “dégradation sans précédent des conditions de visite et de travail”.