Une esthétique sombre et millimétrée
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L’ensemble de ses clichés dévoile des ruelles obscures, désertes où seule se distingue parfois à l’horizon une mystérieuse silhouette.“À mes yeux, la beauté ne survient pas nécessairement dans le sujet lui-même mais plutôt dans l’espace qu’il occupe”, assure l’artiste sur son site.
Ce décor en noir et blanc voilé par un jeu de lumière tout en contrastes qui créé une atmosphère obscure, semblant coupé de tout espace-temps. Une esthétique ultra léchée, un cadre imaginaire adéquat dans lequel camper un polar des années 1950. Son travail souligne également le vide et la solitude qui peuvent émaner d’une ville pourtant aussi vivante que Londres. Rupert Vandervell expliquait au magazine Amateur Photographer :
“Puisque nous vivons dans un monde où la population ne cesse de croître, les moments de solitude comme ceux que je capture deviennent de plus en plus rares à observer. J’étais fasciné par l’idée de photographier quelqu’un qui pourrait apparaître comme le dernier homme sur terre.”
L’ensemble du travail de Rupert Vandervell est à retrouver sur son site personnel ou encore sur son compte Instagram.
