Guerre, enfer et œuvres à palper : les 5 expos à ne pas rater en France ce mois d’octobre

Guerre, enfer et œuvres à palper : les 5 expos à ne pas rater en France ce mois d’octobre

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© Georges Capgras/La contemporaine ; © Evelyn Hofer

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Par Donnia Ghezlane-Lala

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Au programme : des œuvres à toucher, une foire célébrant l’art du continent africain, le New York des années 1960 et des dessins de combattants de la Première Guerre mondiale.

Chaque mois, nous passons en revue les événements artistiques de notre beau pays, la France, afin de vous proposer la crème de la crème des expositions : des plus grandes photographes de guerre aux artistes militantes, en passant par une foire célébrant l’art du continent africain… Voici cinq expositions à ne pas rater.

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La foire AKAA, au Carreau du Temple, à Paris

Also Known As Africa (ou AKAA) est une foire d’art dédiée aux artistes et galeries du continent africain et ses diasporas. Pour sa septième édition au Carreau du Temple, cet événement incontournable réunira 38 galeries internationales et de nombreux·ses peintres, photographes et sculpteur·rice·s comme Aviwe Plaatjie, Olga Yaméogo, Leila Rose Fanner, Amani Bodo et Pamela Enyonu. Un lieu de rendez-vous privilégié pour lier public, collectionneur·se·s, galeristes et artistes.

Du 20 au 23 octobre 2022.

“Prière de toucher, l’art et la matière”, au Palais des Beaux-Arts de Lille

Pour une fois, vous aurez le droit de toucher les œuvres, et c’est le Palais des Beaux-Arts de Lille qui vous propose de braver cet interdit. L’exposition “Prière de toucher, l’art et la matière” renverse les codes bien stricts des visites muséales et invite son public à tripoter des sculptures occidentales, “de l’Antiquité à l’art moderne”. De quoi éveiller vos sens.

Parmi les œuvres (répliquées) exposées, toutes représentent à leur manière la “figuration humaine”. L’initiative a été initialement accompagnée par des personnes non et malvoyantes, afin d’offrir une expérience sensorielle singulière et de découvrir l’art autrement. Petit bonus : l’événement est gratuit.

Du 20 octobre 2022 au 27 février 2023.

Le New York d’Evelyn Hofer, au Centre d’art de GwinZegal, à Guingamp.

L’artiste Evelyn Hofer fait l’objet d’une exposition réunissant 55 de ses portraits au Centre d’art de GwinZegal à Guingamp. S’inscrivant dans la tradition de la photographie humaniste, la photographe germano-états-unienne s’est passionnée pour les rues new-yorkaises et les scènes du quotidien au cours de voyages aux quatre coins du monde.

Connue pour ses portraits d’artistes, d’Andy Warhol à Sonia Delaunay, elle s’est notamment fait remarquer dans les années 1960 pour son usage de la couleur et pour sa témérité. Loin de l’esthétique “cartes postales” qu’on peut très souvent assigner à la photographie de rue, ses images se font l’écrin d’un New York authentique.

Queensboro Bridge, New York, 1964. (© Evelyn Hofer)

Jusqu’au 16 octobre 2022.

Paris+, au Grand Palais Éphémère, à Paris

L’équipe d’Art Basel a remplacé la Fiac en proposant un nouveau projet de foire d’art contemporain : Paris+. Galeries internationales renommées et plus émergentes présenteront leurs artistes au Grand Palais Éphémère. Peintures, sculptures, installations, photographies, vidéos et art numérique seront au rendez-vous pour cette semaine dédiée à l’art.

Vous pourrez y découvrir les œuvres du jeune peintre Alexandre Diop, petit protégé de Kehinde Wiley, de l’artiste libanaise Caline Aoun, du sculpteur brésilien Marlon de Azambuja, de la Géorgienne Thea Gvetadze, du Chinois Yong Xiang Li, et bien d’autres.

Du 20 octobre au 23 octobre 2022.

“Art/Enfer”, au Mémorial de Verdun

Au Mémorial de Verdun, une exposition met à l’honneur les dessins de combattants artistes qui ont tenté de représenter l’enfer de la guerre. En pleine Première Guerre mondiale, ils récupéraient des matériaux pour peindre ou sculpter sur le front.

C’est la première fois que leurs dessins sont exposés. Ce sont parfois des artistes prometteurs ou déjà confirmés, et chacun s’est donné pour mission la transmission de la mémoire afin de garder une marque des tragédies et violences indicibles qui jalonnaient leur quotidien.

Georges Capgras (1866-1947), L’enlisé, Nanterre, France, 1917, Bibliothèque, archives, musée des mondes contemporains. (© La contemporaine)

Jusqu’au 31 décembre 2022.