Fan de Basquiat ? Vous pouvez vivre dans son appartement new-yorkais

Fan de Basquiat ? Vous pouvez vivre dans son appartement new-yorkais

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© Rose Hartman/Getty Images

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Par Lise Lanot

Publié le

Sans surprise, ça coûte un certain nombre de Basquiat pour pouvoir vivre chez Basquiat.

Au 57 de la Great Jones Street, au cœur de Greenwich Village, une plaque indique que “le célèbre artiste Jean-Michel Basquiat a vécu et travaillé ici, une ancienne écurie transformée par son ami et mentor Andy Warhol. Les peintures et autres œuvres de Basquiat ont défié les codes de l’art noble et populaire, de race et de classe, tout en forgeant un langage visuel qui a résisté à toute qualification”.

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Désormais, plus que d’en admirer la façade, il est possible de loger dans l’immeuble qui a vu s’épanouir, entre 1983 et 1988, un des plus grands artistes du XXe siècle. L’endroit se compose de plus de 610 mètres carrés répartis sur trois niveaux, dont un rez-de-chaussée auparavant utilisé comme restaurant (par le très chic et select restaurant Bohemian) et des étages supérieurs baignés de lumière.

La plaque ornant la façade du 57 Great Jones Street, où a vécu Basquiat entre 1983 et 1988. (© Bill Tompkins/Getty Images)

Avant d’être investi par Jean-Michel Basquiat, les lieux auraient constitué le quartier général du gangster Paul Kelly, dans les années 1900. Sans surprise, cette superficie et, surtout, l’histoire de ces lieux ont un sacré prix : 60 000 dollars par mois pour se prendre pour un génie de la peinture – ou un roi de la pègre.

Quoiqu’au vu du prix demandé, difficile de se prendre pour un street artiste sans le sou. D’autant qu’en quelques décennies, les habitant·e·s ont changé, et le quartier aussi. Autrefois lieu de création, de fête, de transgression et de militantisme (notamment pour les droits LGBTQIA+), le quartier s’est transformé en une zone gentrifiée hors de prix, peuplée par un voisinage qui se désespère de voir la façade du 57 Great Jones Street constamment taguée, rapporte Dazed

L’appartement est toujours sur le marché et, on ne sait pas pour vous, mais pour nous, il sera compliqué de rêver s’y installer. Alors, en attendant, on ne peut qu’attendre de voir ce que les prochain·e·s locataires feront de ce lieu historique – et si le voisinage se plaindra encore longtemps des graffitis créés en l’honneur de la célèbre moitié de SAMO.