Entre tendresse et chaos, ce photographe documente l’enfance et le quotidien de ses fils

Entre tendresse et chaos, ce photographe documente l’enfance et le quotidien de ses fils

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© Juuso Westerlund

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Par Pauline Allione

Publié le

L’artiste, qui photographie ses enfants depuis leur naissance, livre un témoignage touchant sur son expérience de père.

À l’occasion des 30 ans de la Convention internationale des droits de l’enfant, France Inter et Konbini s’associent à l’UNICEF et consacrent une journée spéciale : “Les enfants d’abord !”

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“Ces photos sont des poèmes que je ne savais pas comment écrire. Poèmes sur l’enfance, l’envie, l’innocence, la vulnérabilité, la mortalité.” Dans sa série intitulée Heartbeats, le photographe finlandais Juuso Westerlund revient sur l’enfance de ses enfants, aujourd’hui âgés d’une dizaine d’années. En images, il raconte le quotidien de ses deux garçons depuis leur naissance, et comment il les a vus grandir à travers ses yeux de père.

Le merveilleux de l’ordinaire

© Juuso Westerlund

À la fois brutes et pures, ces photos immortalisent l’ordinaire. Sans être banales pour autant, les images renferment une lumière et une spontanéité qui ravivent une certaine nostalgie de l’enfance et de son innocence. Car Juuso Westerlund raconte ce passage de la vie avec justesse : les câlins, les siestes, les coups, les premiers bobos, les découvertes. Pour l’artiste vivant à Helsinki, cette série photo s’apparente à “une collection de souvenirs” :

“C’est ma façon d’arrêter le chronomètre et de garder ces moments vivants. Bien que je documente l’enfance de mes fils, c’est aussi mes souvenirs que je sauve, pour moi-même”, confie le photographe sur son site.

Avec ce projet, Juuso Westerlund revient aussi sur sa propre enfance, dans laquelle la figure du père a manqué. “Je suis plus âgé que mon père lorsqu’il est mort d’alcoolisme à l’âge de 41 ans. […] Je n’ai que de vagues souvenirs de lui, qui ne sont pas très agréables. Ce n’était pas une mauvaise personne mais ce n’était tout simplement pas un père pour moi.”

© Juuso Westerlund

© Juuso Westerlund

© Juuso Westerlund

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