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Ce lundi 11 mars, la tension est palpable. On est dans les entrailles de La Maroquinerie et un groupe joue pour la première fois en tête d’affiche de la fameuse salle de concert du 20e arrondissement. Son nom ? Alice et Moi. La formation française est venue sur les coups de 16 heures pour pouvoir répéter et prévoir les moindres détails de sa performance.
Chaque titre est joué et mis en lumière de manière singulière, selon les demandes de la chanteuse en chef, Alice. On teste les pieds de micro qui s’illuminent, on mime les cris du public, on répète les transitions parlées : rien n’est laissé au hasard.
Les balances achevées, tout se déroule désormais dans les loges. Le groupe joue au Uno dans une ambiance légère où les noms d’oiseaux fusent, met et remet des tenues devant les miroirs, mange un plat en quelques minutes, puis forme un cercle dansant. Quelques proches passent une tête pour encourager Alice et ses comparses. Les minutes défilent alors que le concert approche.
Des backstages, on perçoit des cris, des bruits et l’attente étourdissante de la part du public. Dans le couloir qui mène à la scène, on ressent une véritable excitation chez la chanteuse-compositrice. Alice n’attend qu’une chose : pouvoir jouer encore et encore sa pop soignée. Avant de prendre la direction de la salle chauffée à blanc, on s’enlace une dernière fois. Les hostilités peuvent commencer.