Fan de basketball et admirateur du Corbusier, l’artiste new-yorkais Daniel Arsham rend hommage à l’architecte marseillais en présentant une œuvre inédite, sur le toit-terrasse de la Cité radieuse, jusqu’au 25 septembre 2022.
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Gymnase devenu lieu d’exposition d’art contemporain après sa mise en vente en 2010, la salle aux lignes arrondies a retrouvé son aspect originel : sur le sol coloré, ballons de basket, ligne des trois points et panier en acier surmonté d’une main – clin d’œil à la main ouverte de la ville indienne de Chandigarh conçue par l’urbaniste – remplissent la pièce aux murs blancs.
“Il y a sept ans, quand je suis venu pour la première fois à la Cité radieuse, c’était en hiver et cette pièce était vide”, se remémore Daniel Arsham, à qui le Mamo, centre d’art de la Cité radieuse fondé par Ora-ïto, a donné carte blanche.
“La ville et son architecture sont très différentes du reste du pays et cet immeuble en particulier est incroyable”, explique Arsham, “tombé amoureux” du lieu. “Une grande partie de mon travail est orientée sur la culture populaire et le basketball : l’idée était de faire revenir son lieu à sa première fonction”, explique le New-Yorkais.
Hors du gymnase, sur la terrasse, trois sculptures en bronze transpercées de cristaux représentant des statues grecques et romaines ainsi qu’une voiture futuriste complètent l’exposition. Civilisations passées et futures se font face et brouillent les repères du temps dans l’une des plus vieilles villes de France.
Konbini arts avec AFP