Ce qu’il ne faudra plus faire sur Instagram en 2019

Ce qu’il ne faudra plus faire sur Instagram en 2019

État des lieux des bonnes pratiques, en toute mauvaise foi.

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© Geo Uc/<a href="https://unsplash.com/photos/iUgYLk7R59I" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Unsplash</a>

Parce qu’il est temps de parler des vrais sujets et parce que mon premier jour de l’année a été pollué par une myriade de photos et de stories inutiles – des images de bouteilles d’alcool, des photos de soirées, des “top-9-des-photos-les-plus-likées” et des stories à rallonge qui font le récap de l’année 2018 –, j’ai décidé de vous lister les mauvaises habitudes instagramesques dont il faudra vous débarrasser en 2019. Vous pourrez aussi l’envoyer à votre pote relou qui utilise encore beaucoup trop de hashtags.

  • Les sondages qui ne servent à rien, tu arrêteras

Si l’outil sondage peut être intéressant lorsqu’un dilemme se présente dans votre vie, il est toutefois à utiliser avec parcimonie. On évite les sondages pour des trucs évidents ou des questions futiles du genre : “Est-ce que je dois manger cette part de raclette ?” Ne sollicitez pas nos réactions pour rien, notre cerveau se fait déjà bien assez surexploiter.

  • Poster pour dire “nouvelle publication”

Les utilisateur·rice·s qui publient une story pour annoncer qu’ils viennent de mettre en ligne une nouvelle image sur leur compte sont beaucoup trop en demande d’attention. Calmez-vous. Heureusement qu’on est en démocratie, sinon j’enverrais au goulag ces utilisateur·rice·s de la pire espèce. Autre variante encore plus sournoise, celui ou celle qui partage “new post” en story mais avec un smiley géant pour qu’on ne puisse pas voir l’image. Sachez-le, je vous ai tous déjà jeté un sort.

  • “Posez-moi une question”

Si vous avez une passion ou une profession créative, ou que vous avez une petite audience, il se peut que des gens se questionnent sur votre travail. Dans ce cas, l’usage de cette fonction est validé par la CNBPI – la Convention nationale des bonnes pratiques d’Instagram. Pour tous les autres, les questions vont être si banales qu’elles risquent de saouler tous vos abonnés. Vous pouvez vous abstenir.

  • Les private jokes en stories

Wesh, les messages privés, ça existe.

  • Parler face cam avec un filtre qui transforme le visage et la voix

Souvent, il s’agit d’influenceuses qui font des stories face cam en précisant : “J’ai mis le filtre chien car j’ai une sale tête aujourd’hui.” Sachez que vous êtes sublimes, même sans maquillage. Arrêtez d’avoir honte de vous. Assumez-vous dès le réveil, vous ne devez rien à personne. N’écoutez pas les rageux.

  • Sauter devant [insérez ici un lieu stylé]

La vie, c’est dur. On travaille toute l’année pour avoir des congés payés et un peu de thune pour partir en vacances. Vous avez envie de rentabiliser ces quelques jours de liberté provisoire en foutant le seum à tout votre entourage ? Je comprends bien l’idée. Toutefois, il est déconseillé de sauter devant votre lieu de villégiature sous peine de mettre mal à l’aise tous ceux et celles qui vous suivent. En plus, c’est chiant à faire, donc utilisez ce temps à kiffer un peu plus vos vacances.

  • Les typos trop petites

C’est cool de mettre du texte sur vos images, mais jvoudré lir svp mdr.

  • Le blackfishing

Cette année, un scandale a explosé sur les réseaux sociaux lorsque le grand public a découvert que de nombreuses instagrameuses blanches se faisaient passer pour des femmes noires en se maquillant et en modifiant leurs traits sur chaque image. “Quel est le problème ?”, répondront certains. Le problème est qu’être noire n’est pas un déguisement. De nombreuses femmes noires vivent chaque jour à la fois le sexisme et le racisme. En se transformant de la sorte, ces instagrameuses continuent à garder leurs privilèges mais s’approprient des traits et des cultures qui ne leur appartiennent pas. Comme l’a déclaré la militante afroféministe américaine  : “Ne participez pas à l’appropriation, appréciez les personnes que vous imitez.”

  • Acheter des followers

À tou·te·s ceux et celles qui achètent des abonné·e·s : sachez qu’on le voit. Quand votre nombre d’abonné·e·s double ou triple en seulement quelques semaines sans raison évidente, cela nous met la puce à l’oreille. La plupart du temps, les followers sont russes ou américains et commentent en disant “amazing”, “nice pic” ou mettent simplement des émojis. Utilisez plutôt votre argent pour un stage de développement personnel pour travailler votre confiance vous. Ce sera plus utile.

Évidemment, cette liste est non exhaustive, à savoir que nos grands préceptes des éditions 2018 et 2017 sont toujours valables. Rappelez-vous que, comme pour notre planète, la dépollution d’Instagram est l’affaire de tous. Allez, bonne année.