“Ce projet me trottait dans la tête depuis plusieurs années déjà, depuis que j’ai lu cette phrase du poète Alfred de Musset : “Le seul vrai langage au monde est un baiser.” Je voulais célébrer une véritable ode à l’amour à travers le langage universel qu’est celui du baiser.”
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“Aimer, c’est résister !”
“Aimer, c’est résister… Au vu du contexte actuel, j’ai voulu afficher en grand l’amour dans les rues de Paris, pour que les Parisiens se réapproprient leur ville. Le baiser abolit les frontières, les différences culturelles et sexuelles. Ce mouvement d’une extrême beauté symbolise pour moi la vie.”
“Mon but n’est pas d’imposer mais de proposer”
Habitué à projeter des images sur des bâtiments, l’artiste fait sortir l’art du musée, le mettant ainsi à la portée de tous. Ce procédé fait d’ailleurs partie intégrante de sa démarche artistique :
“Même après plusieurs années de pratique et dans des contextes absolument différents, je retrouve toujours cette magie de la projection comme lors du premier soir. J’aime créer et raconter de nouvelles histoires, faire du “cinéma de rue éphémère”, jouer avec l’architecture et me confronter à la faune urbaine.
Après mon passage, je ne laisse pas de trace : mon but n’est pas d’imposer mais de proposer. Enfin, j’aime jouer avec la lumière sur la matière, révélant ainsi les aspérités et les textures des surfaces sur lesquelles je projette.”