Un seul passage sous ce scanner et vos pellicules pourraient être bonnes à jeter. Actuellement en phase de test dans plusieurs aéroports des États-Unis et à l’aéroport d’Heathrow à Londres, les CT-scan – comme on les appelle – reposent sur la technique de la tomodensitométrie. Autrement dit, ils passent vos bagages à main aux rayons X. Une opération que vos pellicules préféreraient éviter, à en croire les entreprises Kodak Alaris et Ilford, qui conseillent à leurs client·e·s de prendre leurs précautions.
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Afin d’évaluer les risques, Kodak a réalisé un test à l’aéroport John F. Kennedy de New York, en compagnie de représentant·e·s de la Transportation Security Administration (TSA), en charge d’installer les scanners. La société a ramené plusieurs pellicules de Portra 400, pour les passer entre une à dix fois sous le nouvel appareil. “Un seul passage montre l’apparition d’un voile significatif sur la pellicule, entraînant un noir délavé et la perte de détails dans les ombres”, résume l’entreprise, ajoutant que les dommages sont plus importants sur les pellicules à sensibilité élevée.
S’organiser avant de voyager
Pour éviter d’avoir à faire une croix sur vos photos, il est conseillé de ranger vos pellicules dans un film plastique et de les sortir de votre bagage à main lors des contrôles, afin qu’elles soient examinées manuellement.
Kodak est d’ailleurs en train de développer des stickers d’avertissement à imprimer chez soi et à coller sur son sachet, pour faciliter l’opération. Évidemment, pas question de ranger vos pellicules dans la valise qui partira en soute où les scanners sont bien plus puissants. Dans les mois à venir, les CT-scan devraient être opérationnels dans pas moins de 145 aéroports, rien qu’aux États-Unis. Pour découvrir la liste des aéroports concernés, rendez-vous sur le site de la TSA.