Après la soupe sur un Van Gogh, un tableau de Monet s’est pris un jet de purée

Après la soupe sur un Van Gogh, un tableau de Monet s’est pris un jet de purée

Image :

© Letzte Generation

photo de profil

Par Konbini avec AFP

Publié le , modifié le

Acheté 110 millions d’euros, ce tableau exposé dans un musée allemand est une des œuvres vendues les plus chères au monde.

Après la soupe sur les Tournesols de Vincent van Gogh et La Joconde entartée de Léonard de Vinci, Les Meules de Claude Monet a été la cible d’activistes écologistes du mouvement Letzte Generation. Le dimanche 23 octobre, ces dernier·ère·s ont lancé de la purée sur le tableau exposé dans un musée allemand et protégé par une vitre.

À voir aussi sur Konbini

“Le monde crève la dalle, le monde a froid, le monde meurt, nous vivons une catastrophe climatique, et tout ce qui vous effraie, c’est qu’on jette de la soupe à la tomate et de la purée sur une peinture. Vous savez de quoi je suis effrayée ? J’ai peur parce que la science nous dit que nous ne pourrons plus nourrir nos familles d’ici 2050. Est-ce qu’il faut lancer de la purée sur un tableau pour que vous écoutiez ? Ce tableau ne vaudra plus rien si nous devons nous battre pour trouver de quoi manger”, a revendiqué l’une des activistes de Letzte Generation, en diffusant une vidéo de l’action.

Chargement du twitt...

Les Meules de Monet se trouve au musée Barberini de Potsdam et fait partie de la collection du milliardaire Hasso Plattner. Le tableau, acheté aux enchères en 2019 pour 111 millions de dollars – un record pour un Monet – est un prêt permanent au musée.

Habillé·e·s en noir avec des gilets orange, les deux activistes ont jeté de la purée sur le tableau puis se sont mis·es à genoux, dos à l’œuvre, une main collée au mur. Les deux ont été interpellé·e·s par la police. Selon les expert·e·s, le tableau n’a subi aucun dommage – tout comme les œuvres de Van Gogh et De Vinci

Édit du 25/10/2022 : Le musée Barberini, fondé par le collectionneur Hasse Plattner, a annoncé sa fermeture jusqu’au 30 octobre, le temps d’évaluer “les risques” que pourraient encourir les œuvres à l’avenir.