Anish Kapoor sera le second artiste étranger à exposer dans la Cité interdite chinoise

Anish Kapoor sera le second artiste étranger à exposer dans la Cité interdite chinoise

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© Peter Macdiarmid/Getty Images

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Par Lise Lanot

Publié le

À Pékin, une exposition réunira un temple vieux de six siècles et un grand nom de l'art contemporain.

À l’automne 2019, la Cité interdite de Pékin accueillera des œuvres de l’artiste Anish Kapoor, à l’occasion de sa première grande exposition solo sur le territoire chinois. Bien qu’on ait encore peu d’information concernant les détails de l’exposition à venir, on peut d’ores et déjà souligner qu’Anish Kapoor n’est que le deuxième artiste étranger à exposer ses œuvres auprès du Palais impérial pékinois, après le peintre néo-expressionniste Markus Lüpertz, comme le précise le site Artnet.

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La galerie Lisson, qui représente l’artiste britannique d’origine indienne, précise que l’exposition “créera un dialogue sans précédent avec l’espace d’art contemporain du musée CAFA et l’espace historique grandiose que représente le Temple des ancêtres impériaux.”

© Zhangshuang/Getty Images

L’artiste contemporain est connu pour avoir créé la polémique à plusieurs reprises. En 2015, il annonce au Journal du Dimanche vouloir “inviter le chaos” au château de Versailles où il expose six sculptures, parmi lesquelles “un symbole phallique” ainsi que “le vagin de la reine qui prend le pouvoir”.

L’année suivante, il devient propriétaire du brevet du Vantablack, une matière noire qui absorbe la quasi-totalité de la lumière qu’elle reçoit, transformant ainsi visuellement la surface sur laquelle elle est appliquée en trou noir. Il est la première personne à breveter une matière pour un usage artistique personnel, s’attirant ainsi les foudres de ses détracteurs qui voient là un “désespoir mégalomaniaque”.

En 2018, Anish Kapoor a exposé ses “œuvres viscérales” à Paris et, la même année, un touriste italien est  littéralement tombé dans une de ses œuvres, finissant à l’hôpital. Cette exposition d’un des artistes contemporains les plus controversés de sa génération au sein d’un palais impérial vieux de 600 ans s’annonce donc historique.

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