Dans les rues de Montréal, des dizaines d’artistes s’activent pour créer de nouvelles fresques géantes à l’occasion de la dixième édition du festival Mural. Cette année, pendant le mois de juin, une vingtaine de nouveaux murs seront créés par des street artistes canadien·ne·s mais aussi états-unien·ne·s. La métropole francophone compte plusieurs centaines de fresques murales, souvent de grande ampleur, notamment dans ses quartiers centraux.
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Inauguré en 2012, le festival Mural permet désormais à Montréal d’être l’une des villes “leader dans les arts urbains” et “le street art, en Amérique du Nord”, explique à l’AFP Pierre-Alain Benoît, son directeur. Parmi les artistes invité·e·s cette année, une artiste des Premières Nations. Caroline Monnet a choisi de peindre des motifs géométriques “passés de génération en génération dans les familles” de sa communauté anichinabée, explique-t-elle à l’AFP.
“On a été très longtemps écartés de toute expression culturelle. Donc là, de pouvoir avoir mon art sur une plateforme aussi grande que celle-ci, puis qu’elle soit accessible à un public large aussi, je trouve ça bien. Je trouve qu’on fait un pas en avant”, ajoute-t-elle.
Parmi les fresques célèbres de ce musée à ciel ouvert, la ville en compte deux immenses à l’effigie du chanteur Leonard Cohen, né dans l’agglomération de Montréal et décédé en 2016. On peut aussi tomber sur une créature multi-visages qui joue du piano, un tigre blanc qui montre les crocs, ou encore une immense Batgirl…
Konbini arts avec AFP