8 œuvres exposées au Louvre ont maintenant leur parfum

8 œuvres exposées au Louvre ont maintenant leur parfum

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Jean-Auguste-Dominique Ingres, “La Grande Odalisque”, 1814.

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Par Pauline Allione

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Il est désormais possible de porter la fragrance de "La Vénus de Milo", "La Baigneuse" ou de "Conversation dans un parc"...

Et si les œuvres d’art avaient une odeur ? C’est ce que huit grands parfumeur·se·s se sont appliqué·e·s à créer, chacun·e inspiré·e par une œuvre célèbre exposée au Louvre. Pour marier l’art et l’histoire, le musée parisien s’est associé à la marque française Officine Universelle Buly, créée par Ramdane Touhami et Victoire de Tallac, cinq années plus tôt.

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Contacté il y a un an par le Louvre, Ramdane Touhami a vite été séduit par le projet : “Dans la minute, je leur ai dit que je rêverais que les meilleurs parfumeurs imaginent des parfums pour des chefs-d’œuvre. Il s’agissait de rajouter une dimension olfactive à l’expérience visuelle. J’ai choisi huit parfumeurs, tous des stars. Je leur ai laissé 100 % de liberté, sans limitation de budget”, raconte-t-il à l’AFP.

Jean-Auguste-Dominique Ingres, “La Baigneuse Valpinçon”, 1808.

Parmi les peintures choisies par les parfumeur·se·s, on retrouve La Baigneuse Valpinçon et La Grande Odalisque de Jean-Auguste-Dominique Ingres, Le Verrou de Jean-Honoré Fragonard, Conversation dans un parc de Thomas Gainsborough et Saint Joseph charpentier de Georges de La Tour.

Côté sculptures, La Vénus de Milo, La Nymphe au Scorpion de Lorenzo Bartolini et La Victoire de Samothrace font aussi partie de la sélection. Depuis le 3 juillet et jusqu’au 6 janvier 2020, les huit flacons sont commercialisés dans une échoppe façon XIXe siècle, dans l’allée du Grand Louvre, entre autres bougies et cartes postales parfumées. Une façon originale de redécouvrir les classiques du plus grand musée du monde.