Voilà à quoi vont ressembler les premiers jours du président Macron

Voilà à quoi vont ressembler les premiers jours du président Macron

Le mercredi 10 mai : commémoration annuelle de l’abolition de l’esclavage

Il ne sera investi que le 14 mai, mais Emmanuel Macron participera en tant que président-élu à la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, qui a lieu chaque 10 mai depuis 2006. Cette cérémonie se déroulera à Paris, au Jardin du Luxembourg, devant un monument hommage. Emmanuel Macron sera aux côtés de François Hollande, comme ce fut déjà le cas le 8 mai dernier, à l’occasion de la commémoration de la capitulation de l’Allemagne nazie.

À voir aussi sur Konbini

Le dimanche 14 mai : passation de pouvoir

Ce sera le jour de la passation de pouvoir entre le président sortant, François Hollande, et le nouveau chef de l’État. Une semaine tout juste après le second tour de la présidentielle, les deux hommes se retrouveront au palais de l’Élysée. Emmanuel Macron arrivera sur un tapis rouge dans la cour d’honneur et sera accueilli par François Hollande sur le perron de l’Élysée. Le tout, avant d’être officiellement investi dans la salle des fêtes du palais, en présence du président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius. Le nouveau président de la République ira ensuite se recueillir sur la tombe du Soldat inconnu, au pied de l’Arc de Triomphe.

Mi-mai : formation du gouvernement

Après avoir été investi, Emmanuel Macron nommera officiellement son Premier ministre ainsi que les membres de son gouvernement. Selon la tradition, ce sera le secrétaire général de l’Élysée – tout juste nommé – qui annoncera publiquement la composition du futur gouvernement.

Les 11 et 18 juin : élections législatives

Les deux tours des élections législatives auront pour but de renouveler l’ensemble de l’Assemblée nationale, laquelle est composée de 577 députés (539 représentent la France métropolitaine, 27 les DOM-TOM et 11 les Français de l’étranger). Toute la difficulté d’Emmanuel Macron sera alors d’obtenir une majorité absolue à l’Assemblée (au moins 289 sièges) afin de pouvoir mener à bien les différentes réformes de son quinquennat.

À lire -> “Ah, ça y est, c’est tombé ? Et c’est qui du coup ?” : hier soir à Paris, une certaine indifférence était palpable