Un reportage de Vox s’intéresse au design des Norman doors, ces portes mal conçues dont on ne sait jamais si l’on doit les pousser ou les tirer.
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C’est le genre de choses qui pourrit le quotidien. Chaque jour, après avoir fait le mauvais choix, des millions d’hommes et de femmes jurent silencieusement entre leurs dents après s’être étalés de tout leur poids contre une porte. Lassé de se prendre régulièrement la porte d’entrée de sa rédaction dans la tronche, le journaliste de Vox Joe Posner mène l’enquête, déterminé à comprendre pourquoi un mécanisme aussi élémentaire reste pourtant mal compris par notre espèce.
Ces portes trompent notre capacité de raisonnement
La réponse, offerte par le psychologue Don Norman, est tout aussi simple : ce n’est pas notre faute, c’est celle des portes. Le chercheur et comportementaliste américain, auteur du livre The Design of Everyday Things, y explique que notre réaction vis-à-vis d’une porte est influencée par le design de cette dernière, et plus précisément la présence ou non d’une poignée. En fabriquant des portes avec une poignée d’un côté et une plaque de l’autre, l’être humain pourrait à jamais éradiquer le fléau de cette petite humiliation quotidienne. Mais les voies de la standardisation, impénétrables, en ont décidé autrement, créant ces “Norman Doors” par nature promptes à tromper notre capacité de raisonnement. Maintenant vous savez.