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Pendant l’année 2019, l’ascension du jeune rappeur Larry a été une des plus impressionnantes du rap français. D’abord découvert avec ses freestyles #Freeberiz, Larry a explosé avec “Sacoche”, un morceau “comme les autres”. Cette montée en flèche atteint son paroxysme à la fin de l’année avec “Woin Woin”, sa collaboration avec RK qui culmine à plus de 30 millions de vues.
Après un premier passage dans nos studios cet été, Larry nous a invités pour un événement important dans sa carrière bondissante : le lancement de sa première mixtape Cité Blanche et pour l’occasion, un concert gratuit au sein même de son quartier suivi d’une séance de dédicace où toute la cité, la ville et même le pays sont venus le rencontrer.
Ce qui est vraiment frappant dès les premières minutes passées dans le quartier de l’Elsau, c’est que tout le monde se connaît bien et agit avec bienveillance, ils prennent soin les uns des autres. Et au milieu de cette communauté soudée, Larry est un maillon essentiel. À seulement 21 ans, le rappeur est une personnalité appréciée de toutes les générations, sincère et attentif autant avec les très jeunes que les plus anciens. Il porte vraiment sa Cité Blanche comme un drapeau. On la voit dans absolument tous ses clips. “Tout part du Trou”, ce passage entre deux immeubles où Larry a l’habitude de retrouver son cercle, ses amis de toujours, sa famille rapprochée.
Comme sur sa première mixtape, Larry apparaît comme un artiste compétitif avec la tête sur les épaules. Il sait que le rap est volatile, que le succès peut être éphémère. Il en profite à fond, il connaît les enjeux tout en les rendant faciles, toujours dans la performance. Larry est bien entouré, il a une vision claire de son apport au rap français tout comme à toute la nouvelle génération qui l’écoute.