Sept ans après le début du conflit en Syrie, plus de 500 000 personnes sont mortes ou portées disparues. Ce qui n’était au début qu’une manifestation pacifique a dégénéré en guerre sanglante.
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Le 15 mars 2011, dans le sillage du Printemps arabe, des manifestations pacifiques avaient éclaté en Syrie. Le régime de Bachard Al-Assad avait dénoncé “une rébellion” et envoyé l’armée réprimer la foule. Au fil des ans, le conflit s’est amplifié.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), 106 390 civils (dont près de 20 000 enfants) sont morts, tandis qu’environ 121 000 combattants sont morts du côté du régime de Bachar Al-Assad. Et la situation pourrait s’aggraver cette année : le régime continue ses attaques contre l’enclave de la Ghouta orientale, dernier bastion des rebelles syriens dans la région de Damas. Sur 500 000 morts, seulement 350 000 personnes ont pu être identifiées.
