Après la Marche des femmes du 21 janvier, voici la deuxième étape d’un plan en dix actions conçu pour les 100 premiers jours du mandat de Donald Trump.
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Comme son nom l’indique, l’événement “Un jour sans femme” sera une journée de mobilisation durant laquelle toutes les femmes du pays seront appelées à cesser le travail. Le but est de démontrer à quel point la société dépend des femmes et de leur travail au quotidien.
Si la Marche des femmes du 21 janvier a rassemblé au-delà des espérances, il est difficile d’anticiper le succès qu’aura cette action coup de poing. Reste que beaucoup d’activistes et de citoyens américains estiment que Donald Trump (et les républicains en général) dénigre et insulte les femmes depuis trop longtemps pour représenter de près ou de loin leurs intérêts dans son action gouvernementale. (C’est une manière polie de dire qu’ils pensent que Donald Trump est un misogyne éhonté, accusé d’agressions sexuelles, et que les républicains ne manquent aucune occasion pour porter atteinte aux droits fondamentaux aux femmes).
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Traduction : “Grève générale : un jour sans femme. Date à venir. La volonté du peuple prévaudra.”
L’événement à venir s’inspire évidemment de la grève organisée avec succès par les femmes islandaises en 1975. Elles avaient été 90 % à refuser de travailler, de s’occuper des enfants, de cuisiner, faire le ménage, etc. Une action qui avait eu un énorme impact sur l’économie nationale, paralysant la société. Les écoles, les magasins et les usines fonctionnaient au ralenti en capacité réduite, quand ils n’avaient pas dû tout bonnement fermer pour la journée. À noter que cinq ans plus tard, Vigdis Finnbogadottir devenait la première femme au monde à être élue présidente au suffrage universel.
Aux États-Unis, le mouvement initié par la Marche des femmes élargit son champ de revendication en lançant un appel universel à revendiquer des droits civiques pour tous et se battre pour une justice environnementale. Ses organisateurs ne se battent pas seulement pour défendre les femmes, ils souhaitent également lutter contre toutes les discriminations, qu’elles portent sur l’orientation sexuelle, la religion, le handicap, l’immigration, etc.
Traduit de l’anglais par Sophie Janinet