L’Université de Montréal propose d’accueillir les recalés de la plateforme APB dès janvier 2018

L’Université de Montréal propose d’accueillir les recalés de la plateforme APB dès janvier 2018

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Par Mélissa Perraudeau

Publié le

L’Université de Montréal a lancé une campagne destinée aux recalés de la plateforme Admission-postbac.

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Le samedi 30 septembre a marqué la fin de la procédure complémentaire d’Admission-postbac, sans que tous les candidats n’aient reçu une affectation pour cette rentrée. Le 26 septembre, ils étaient encore plus de 3 700 à attendre, d’après le Huffington Post.

Un “énorme gâchis” et un système “à bout de souffle”, a reconnu la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, le 3 septembre, tout en annonçant la fin de la plateforme en ligne. Ce constat est partagé par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), laquelle a mis en demeure le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation le 28 septembre dernier.

L’Université de Montréal entre en scène

Mais l’Université de Montréal n’a pas attendu ces annonces pour passer à l’action il y a quelques semaines. Elle a en effet lancé une campagne ciblant les recalés d’APB, auxquels il est proposé de “venir à Montréal dès cet hiver”. Avec un petit tacle bien senti au système français : “Lycéens, étudiants français, c’est le moment de découvrir les possibilités qu’offre un système universitaire différent, qui s’adapte à la situation de chaque étudiant !” peut-on lire sur le site.

Celui-ci met en avant la souplesse du système universitaire québécois, qui fonctionne sur l’“accumulation de crédits”, et non en nombre “d’année[s] universitaire[s]”. Si la session d’automne a déjà débuté à Québec, les Français pourront néanmoins commencer l’équivalent de la licence à Montréal dès janvier prochain.

Une vidéo spécialement tournée pour l’occasion et relayée par Mashable leur explique qu’ils ne doivent pas se décourager après l’échec d’APB, qu’une grande pluralité d’enseignements est proposée à l’Université de Montréal et qu’il “est très facile de changer de programme en cours de route, [que] ça fait pleinement partie de la vie étudiante”.

Un campus “à l’américaine”, un choix de cours “à la carte”, et un coût “très abordable” : l’université rivalise d’arguments pour séduire les Français. Il faut dire que ce sont des candidats sérieux : en 2015, ils étaient 10 272 à s’inscrire dans un premier cycle à l’automne à Québec.

Une adresse mail dédiée (APB@umontreal.ca) a été mise en place pour répondre aux questions des intéressés, qui peuvent s’inscrire jusqu’au 8 octobre.