Moussa est un jeune Guinéen, demandeur d’asile depuis 2015. Il risque l’expulsion de France vers la Guinée où il est menacé de mort pour son homosexualité.
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La mobilisation est de plus en plus forte pour éviter son expulsion. Moussa est arrivé en France en 2015, il est sans-papiers, sans travail et demandeur d’asile. Il ne veut pas retourner dans son pays par peur d’être emprisonné ou même tué. Après un mois dans un centre de détention à Nîmes, Moussa a été emmené à Lyon pour être expulsé jeudi 3 mai. Mais il a refusé de monter dans l’avion.
#LIBEREZMOUSSA //
— Association AIDES (@assoAIDES) 2 mai 2018
Les militants-es de AIDES à Nîmes ainsi que du @RESF30 donnent RDV à 17h ⏰ devant la préfecture du Gard pour demander la libération de Moussa, toujours placé en rétention et expulsable à tout moment en dépit du danger qu'il encourt dans son pays d'origine. pic.twitter.com/Mfs9EVlWvU
Nîmes: Aides exige la libération immédiate de Moussa, militant de Aides menacé d'expulsion https://t.co/ORCxf0dHI9
— HornetFrance (@Hornet_France) 30 avril 2018
Son petit ami brûlé sous ses yeux
Moussa a fui la Guinée pour s’installer en France après avoir vu son compagnon mourir sous ses yeux, parce qu’il était homosexuel.
L’association Aides qui lutte contre le VIH appelle à la mobilisation pour empêcher cette expulsion.
-COMMUNIQUÉ-
— Association AIDES (@assoAIDES) 30 avril 2018
AIDES exige la LIBÉRATION de Moussa et le réexamen de sa demande d'asile. AIDES demande la protection de l'Etat pour toute personne gay, bi, lesbienne ou trans arrivant de pays notoirement homophobes et dangereux.
Cette politique indigne doit cesser.#LIBEREZMOUSSA pic.twitter.com/XM7QX3LWSn
Dans un communiqué, Aides dénonce une “politique migratoire indigne et criminelle” : “Nous demandons la protection de l’État pour toutes les personnes gay, bi, lesbienne ou trans arrivant de pays notoirement homophobes et dangereux”. Pour l’heure, Moussa n’a pas été expulsé mais a été placé en garde à vue.
#LIBEREZMOUSSA On ne négociera pas! ✊?✊?✊?✊?✊?✊ pic.twitter.com/3rbCZyBPJY
— Association AIDES (@assoAIDES) 3 mai 2018