Une année est passée depuis l’attentat de Charlie Hebdo. Après une période de silence, le journal s’est remis en route. Qu’a-t-il mis à l’honneur dans ses fameuses “unes” ? Récapitulatif en chiffres.
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Ça n’est un secret pour personne, l’année 2015 a été pourrie. Commencée avec l’attentat de Charlie Hebdo, puis ceux de Montrouge et de l’Hyper Cacher, elle s’est finie dans un bain de sang au Bataclan et dans plusieurs cafés parisiens. Crise économique, drame des migrants, Grèce au bord du gouffre… Même sans parler de terrorisme, la liste des sujets déprimants est bien longue.
L’actualité plombante a au moins une chose de positif, c’est qu’elle incite les dessinateurs de presse à l’illustrer, pour tenter de nous faire marrer malgré tout. Un peu plus d’un mois après l’attentat qui a emporté cinq de ses plumes les plus illustres, Charlie s’est remis au boulot. Depuis, l’hebdo a croqué l’actualité avec son ton acerbe et engagé, parfois mâtiné de mélancolie.
Le FN revient souvent
La tâche était rude. Comment, après avoir été victime d’une telle tragédie, jouer comme avant son rôle de quatrième pouvoir ? Fallait-il continuer de rire de tout, à commencer par la religion ? L’unité nationale devait-elle être respectée ? Et que faire des symboles, quand on est un journal qui les conchie mais qui en est devenu un ?
En épluchant la quarantaine de “unes” parue en 2015, on remarque que Charlie a principalement centré ses couvertures sur trois sujets : le terrorisme, l’actualité politique (FN en tête) et, dans une certaine mesure, les migrants. Voici un résumé de cette folle année en dessins facétieux et/ou irrévérencieux, qui prouvent que Charlie est bel et bien toujours debout.