Le week-end dernier, alors que le projet de plateforme de streaming se concrétisait un peu plus à l’occasion de la D23, on a beaucoup parlé des contenus exclusifs, des prix et de la date de lancement de Disney+. Mais une info vient de ressortir – et elle ne fait pas vraiment plaisir…
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Interrogé par le journaliste américain Eric Vespe, le studio aux grandes oreilles a ainsi expliqué que Disney+ ne contiendrait aucun contenu R-Rated, soit les films interdits aux moins de 17 ans outre-Atlantique (une étiquette parfois un peu dure, justifiée par un peu de nudité ou du langage cru). Or, le catalogue de la Fox, fraîchement rachetée par Disney contient un paquet de pépites de cet acabit.
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Ces dernières seront absentes du service de streaming, mais pourraient peut-être être disponibles sur Hulu, un autre service de streaming détenu par Disney… mais qui n’est disponible qu’aux États-Unis. En ce qui concerne la France, on ne sait pas du tout ce qui va passer pour ces films.
Concrètement, cela veut dire : pas de Deadpool, pas de Logan, pas d’Alien (aucun, puisque toute la saga entière est R-Rated), pas de Predator, pas de Die Hard, pas de Forme de l’eau, pas de Favorite, pas de Fight Club, pas de Machete, pas de Gone Girl, pas de Grand Budapest Hotel (ni de Darjeeling Limited), pas de Birdman, pas de Revenant, pas de Kingsman, pas de Slumdog Millionaire, pas de Borat, pas d’Idiocracy, pas de Little Miss Sunshine, pas de La Colline a des yeux, pas de Man on Fire, pas de Garden State, pas de 28 jours plus tard, pas de Mary à tout prix, pas de Fight Club, pas de Full Monty, pas de True Lies, pas de Speed, pas de Dernier des Mohicans, pas de Point Break, pas de Wall Street, pas de Mouche, pas de Nom de la rose, pas de Highlander…
Évidemment, reste à voir comment cela va se concrétiser. Certains films n’ont été que distribués par Disney, et les droits ne reviennent peut-être pas nécessairement au studio.
Surtout, on ne sait pas si la stratégie sera différente pour la France, où la plupart des films R-Rated restent seulement “interdits aux moins de 12 ans” — et donc dans la logique initiale de Disney, qui est de ne diffuser que des films autorisés aux moins de 13 ans (en gros). On espère en tout cas que cela ira dans ce sens, car sans Hulu, les choses risquent d’être compliquées pour les cinéphiles français.
Quoi qu’il en soit, voilà une occasion en or pour les concurrents du futur mastodonte du streaming : Netflix et compagnie vont probablement en profiter à fond pour proposer des catalogues s’adressant davantage aux adultes (si la stratégie de Disney n’évolue pas d’ici là).
Réponse dans les mois à venir.