Skateistan, émancipation des jeunes Afghans par le skate

Skateistan, émancipation des jeunes Afghans par le skate

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Par Konbini

Publié le

Faire tomber les barrières par le skate

En utilisant le skateboard comme un “appât” pour l’engagement des jeunes Afghans et faire tomber les barrières sociales, Skateistan vise à autonomiser les filles et garçons de toutes les ethnies, et toutes les classes sociales. De plus, Skateistan permet d’accéder à des cours pour fournir une éducation, des compétences et accéder à des formes d’expression de soi.

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Depuis 2009, Skateistan dispose d’un complexe sportif et éducatif d’une surface de plus de 5000 m², compte plus de 350 élèves composés à 40% de filles et 50% d’enfants travailleurs des rues. Elle compte le célèbre Tony Hawk comme ambassadeur et vit grâce aux dons reçus ainsi que la vente de produits en rapport avec le skateboard  ou du livre Skateistan – The Tale of Skateboarding in Afghanistan, paru en 2012.

Kaboul, Phnom Penh, Johannesburg… et après ?

Skateistan a connu un tel succès en Afghanistan que le projet s’est exporté. Outre Mazar-e-Sharif, une ville du nord de l’Afghanistan où un deuxième skatepark a été ouvert dès 2011, le projet a voyagé jusqu’à éclore à Phnom Penh au Cambodge depuis 2011, puis à Johannesburg en Afrique du Sud depuis le printemps 2014.
Le film Skateistan : To Live and Skate Kabul a été uploadé sur Vimeo en 2010. À travers un peu moins de dix minutes d’images de ce projet fou, il dépeint un monde singulièrement loin du vôtre à travers plusieurs portraits saisissants. Comme l’explique un jeune qui bénéficie de ce programme, les passants “croient que [les chaussures des skateurs] sont attachées aux planches par une sorte de champ magnétique”.

SKATEISTAN: TO LIVE AND SKATE KABUL from Diesel New Voices on Vimeo.


Article co-écrit par Jérôme Tostain et Théo Chapuis