Face à la politique du président américain, plusieurs pays européens s’organisent pour aider les ONG internationales soutenant le droit à l’avortement.
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Le 2 mars, la Belgique va accueillir She Decides (“elle décide” en français), une conférence internationale réunissant des diplomates européens pour défendre le droit à l’avortement dans le monde. Le but est de financer l’accès à la contraception, à l’IVG et à l’éducation sexuelle pour les femmes des pays en voie de développement, afin de compenser les pertes causées par le décret signé par Donald Trump interdisant au gouvernement américain de subventionner ce type d’initiatives.
Le manque à gagner pour les ONG concernées serait de 600 millions d’euros. Les Pays-Bas ont donc lancé un fonds international pour compenser cette baisse brutale des moyens alloués à la défense des droits des femmes. Le Danemark, la Belgique et la Suède se sont joints à l’initiative en annonçant des donations de plusieurs millions d’euros. She Decides en appelle également à la générosité des citoyens, à travers sa plateforme de dons.
“She Decides prend position en faveur du droit des femmes”, a déclaré Isabella Lövin, vice-première ministre suédoise :
“Nous nous mobiliserons politiquement et financièrement pour montrer qu’il existe une contrepartie aux évolutions inquiétantes que nous observons aux États-Unis et dans d’autres parties du monde.”
En tant qu’organisateur de la conférence, Alexander De Croo, l’un des vice-premiers ministres belges, a déclaré que la conférence permettrait “un rassemblement des forces et des soutiens pour que les droits reproductifs et une sexualité saine soient une réalité pour des millions de femmes et de jeunes filles dans le monde entier.”
Traduit de l’anglais par Sophie Janinet