“Lutter contre les chômeurs, ce n’est pas lutter contre le chômage”
Il ne s’agit pas d’une surprise puisque Emmanuel Macron l’avait annoncé durant sa campagne : “Un chômeur pourra refuser un emploi, mais pas deux”, et cette proposition figurait dans le programme présidentiel de la République En marche ! :
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“La contrepartie [des] droits nouveaux sera un contrôle accru de la recherche d’emploi, pour lequel les moyens de Pôle Emploi seront renforcés et les sanctions rendues justes et crédibles.
À l’arrivée à Pôle Emploi, un bilan de compétences sera réalisé dans les 15 jours. Si plus de deux emplois décents, selon des critères de salaire et de qualification, sont refusés ou que l’intensité de la recherche d’emploi est insuffisante, alors les allocations seront suspendues.”
Cette déclaration avait beaucoup fait réagir, notamment en raison de la complexité à définir l’adjectif “décent”. Avec l’article du palmipède, les réactions sur les réseaux sociaux sont encore une fois nombreuses. Le député France Insoumise de la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis, Alexis Corbière, a lui aussi réagi en qualifiant cette réforme d’“inacceptable” :
Scandale ! Le gouvernement veut précariser davantage les demandeurs d'emplois, les surveiller, baisser leurs indemnités, les rayer des listes. C'est inacceptable ! Lutter contre les chômeurs, ce n'est pas lutter contre le chômage ! #chômeurs
— Alexis Corbière (@alexiscorbiere) December 27, 2017
De son côté, l’élu du Parti communiste dans le Nord, Fabien Roussel, propose “d’invers[er] la pression”, c’est-à-dire de “donner le pouvoir à chaque chômeur cherchant activement du travail de pouvoir sanctionner Pôle Emploi si ce dernier est incapable de lui proposer au moins deux offres à temps plein”.