Docu : “Sculpting Sound”, ou l’art du mastering vinyle

Docu : “Sculpting Sound”, ou l’art du mastering vinyle

Le vinyle revient, ce n’est plus un fantasme. Mais savez-vous exactement comment ça marche, un vinyle ? Le docu “Sculpting Sound” vous explique comment fonctionne le mastering, étape essentielle de la finalisation d’une galette.
En 2013, plus de 6 millions de vinyles ont été vendus aux États-Unis, la première fois qu’un tel chiffre était atteint depuis vingt ans. Mais en parallèle, les experts estiment qu’il ne reste plus que 300 ateliers capables de produire des vinyles. En cause ? La montée en puissance du digital, qui a fait du 33 tours un laissé-pour-compte pendant de longues années.
Conséquence : il ne reste aujourd’hui que deux entreprises sur Terre qui fabriquent la laque nécessaire au déroulement du mastering vinyle. Processus complexe, le mastering est l’étape qui consiste à affiner le spectre sonore pour qu’il sonne le mieux possible une fois imprimé sur les vinyles. Soit la phase qui suit la composition, l’enregistrement, la production… et qui précède le pressage. Un travail primordial et complexe, quasiment de la sculpture.

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Trois masters du master

Aujourd’hui, The Vinyl Factory part à la rencontre des derniers maîtres du mastering à travers un court documentaire. Intitulé Sculpting Sound: the art of vinyl mastering, ce film nous confronte à trois illustres intervenants : Andreas “Lupo” Lubich, Rashad Becker et Noel Summerville, qui ont respectivement réalisé le mastering des vinyles de Theo Parrish, Nicolas Jaar et The Clash (entre autres).
Ce documentaire nous plonge dans la complexité d’un artisanat en voie de disparition… s’il n’est pas sauvé par le nouvel attrait que suscite le format vinyle. Après tout, comme “Lupo” l’atteste dans ce film, les outils sont restés “plus ou moins les mêmes”.