Ne vous emballez pas trop non plus, et continuez d’aller courir les lendemains de cuite.
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Notre génération est complètement obsédée par des choses futiles : avoir des abdos en tablettes de chocolat, se faire implanter des muscles dans le boule, ou encore avoir un corps parfait à exhiber sur la plage comme tout kéké qui se respecte.
Mais le problème, c’est que personne n’est vraiment prêt à accomplir les efforts nécessaires à l’obtention de cet idéal physique inaccessible. Bonne nouvelle ! On vient d’apprendre que des chercheurs ont peut-être réalisé une avancée majeure pour le soulagement de notre culpabilité collective : un médicament à même de reproduire certains des effets positifs de l’exercice physique.
Des scientifiques de l’université Deakin de Melbourne (Australie) ont publié les résultats de leurs travaux dans un rapport en ligne cette semaine. Leurs expériences ont démontré que les souris obèses auxquelles on donnait ce médicament ne montraient plus aucun signe de maladies cardiaques. L’équipe a été capable de déterminer quelles molécules dans les muscles réagissaient à l’exercice et a ensuite trouvé un moyen de faire faire des heures sup’ aux gènes qui permettent de brûler les graisses.
Le contrôle du métabolisme des lipides chez la souris n’est que la première étape du procédé d’essai thérapeutique, mais les biologistes espèrent pouvoir développer une substance plus puissante destinée aux humains d’ici cinq à dix ans.
“L’inactivité physique est une des causes majeures des maladies chroniques”, écrivent les auteurs du rapport :
“Un médicament reproduisant des aspects de l’exercice physique pourrait ainsi permettre de réduire le nombre de maladies chroniques.”
Si cette substance pourrait avoir d’énormes bénéfices pour les personnes atteintes d’obésité ou de diabète de type 2, elle ne peut pas pour autant imiter tous les bienfaits de l’exercice physique. Sean McGee, professeur associé à l’université de Deakin, explique dans une interview accordée au site Quartz que les souris n’ont pas perdu de poids : “Bien que cela augmente la dépense d’énergie et le brûlage des graisses, les souris traitées avec ce médicament avaient également tendance à manger un peu plus, ce qui faisait que leur poids restait stable.”
Ces travaux, qui ont été engagés il y a près de dix ans, vise à créer un médicament qui pourrait avoir de nombreux bénéfices pour les personnes âgées et tous ceux pour qui l’activité physique est un problème.