Sandy : dans les rues sombres et sans électricité de New York

Sandy : dans les rues sombres et sans électricité de New York

Il m’a donné rendez-vous sur la 24ème rue en début de soirée et m’a précisé une chose : qu’il vivait à la bougie. Et là, en arrivant, ça a été un choc. Je ne soupçonnais pas ce que pouvait être une ville sans ses lumières ! Il n’y avait rien, vraiment rien !

À voir aussi sur Konbini

Le photographe, habitué à la pluie, à la neige et à d’autres phénomènes environnementaux, est stupéfait par ce qu’il voit. Là, dans une mégalopole aussi moderne que New York, une partie de ses huit millions d’habitants se retrouve dans l’obscurité la plus totale. Plus de feux de circulation ni d’éclairage public : le Sud de la ville est “plongé dans les ténèbres” selon le photographe.
Dans l’inconscient collectif, dans la culture populaire, notre cerveau attrape des références cinématographiques : Tom Cruise, seul au monde sur Times Square, dans Vanilla Sky. Ou encore Will Smith qui, confronté à des boulevards déserts dans Je suis une légende, organise une course-poursuite en plein Manhattan. Mais derrières les fenêtres obscures, se cachent peut-être des zombies, des êtres infectés.

Christophe Jarcot précise :

Les rues devenaient totalement fantomatiques. Chaque silhouette à peine visible est tout de suite inquiétante. Le premier soir, l’imaginaire chargé des millions de films, j’ai franchement flippé. Mais quelle puissance visuelle j’avais devant moi !