Cabine téléphonique (1883-2018)
Il n’en restera plus que 350 au total, dans des communes où les communications téléphoniques sont compliquées. Il faut dire qu’elles ne servaient plus beaucoup. Les 300 000 machines dont l’on disposait en 1997 ont vite été abandonnées. “En 2016, le trafic des cabines téléphoniques représentait moins de 0,7 % de celui constaté en 2000″, selon le ministère de la Cohésion du territoire cité par nos confrères de RFI. Pour faire simple, le temps moyen d’utilisation de ces cabines était d’une minute par machine en 2016 contre plus d’une heure en 1998.
Sans parler de l’entretien de ces dernières qui a un certain coût — on parle de 13,6 millions d’euros pour le maintien de 40 000 cabines téléphoniques, selon ce rapport parlementaire de 2014. Et le fait est qu’elles ne rapportent, sans surprise, plus grand-chose. Le chiffre d’affaires à l’époque du rapport était de 12 millions d’euros, loin des 516 millions de l’année 2000. Conséquence de cela, 91 % des cabines étaient déficitaires en 2012.
Reste à savoir ce que vont devenir les structures. Si nous avons déjà vu naître ici et là des espaces d’échanges de livres dans d’anciennes cabines téléphoniques, la mairie de New York a quant à elle préféré transformer ces espaces en borne wifi où l’on peut recharger aussi son portable. Tout n’est donc pas perdu.
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