Le reggae de Jamaïque fait désormais partie du patrimoine culturel de l’Humanité

Le reggae de Jamaïque fait désormais partie du patrimoine culturel de l’Humanité

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L’Unesco vient d’annoncer ce jeudi 29 novembre que le genre musical allait intégrer la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité.

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Fierté nationale des Jamaïcains, la musique reggae vient officiellement d’être inscrite sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco ce jeudi 29 novembre, comme le relate l’AFP. L’annonce a été faite depuis Port-Louis, capitale de l’Ile Maurice, où la délégation est réunie jusqu’à samedi.

L’Unesco a par ailleurs tenu à saluer “la contribution” du reggae dans la prise de conscience internationale “sur les questions d’injustice, de résistance, d’amour et d’humanité”. Une mesure davantage symbolique qu’autre chose, puisque le genre musical rejoint une liste de quelques centaines de “traditions culturelles”, où se côtoient notamment la pizza napolitaine et certaines danses africaines.

Mais force est d’admettre que cette récompense honorifique est plus que méritée pour le reggae. Style qui a émergé depuis les Caraïbes – et la Jamaïque donc – à la fin des années 1960, il a réussi à s’implanter rapidement aux États-Unis et au Royaume-Uni, notamment grâce à sa philosophie singulière tirée du rastafarisme (courant spirituel qui déifie l’empereur éthiopien Haïlé Sélassié et recommande la consommation intensive de cannabis).

Si Bob Marley et ses Wailers sont évidemment les figures les plus emblématiques du mouvement, d’autres artistes sont également indissociables de l’histoire du reggae. Comme le groupe précurseur Toots and the Maytals, le pionnier Lee Scratch Perry ou encore l’idole Jimmy Cliff plus récemment. Et n’oublions jamais que sans eux, on n’aurait jamais eu ni Danakil ni Tryo en France. Rien que pour ça, merci le reggae.