Et si tout le monde planait en permanence sur le plateau de Star Wars ?
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Pendant les tous derniers jours de 2016, parmi l’hécatombe de stars enregistrée tout au long de cette année, on a notamment perdu Carrie Fisher et sa mère Debbie Reynolds.
Ce couple mère-fille, s’il a parfois été compliqué, a toujours su évoluer dans l’amour et l’ouverture d’esprit. En 2008, son roman autobiographique, The Best Awful, racontait sa lutte contre la drogue et sa bipolarité, dévoilant aussi sa relation singulière avec sa mère.
Sa mère a toujours soutenu Carrie Fisher. Inquiète des expériences de sa fille avec l’herbe à 13 ans, sa mère lui aurait dit :
“Ma chère, au lieu d’aller fumer dehors, où tu pourrais te faire arrêter, peut-être pourrait-on essayer ensemble.”
Carrie a continué à fumer de la marijuana encore 6 ans, avant qu’elle n’essaie un jour une weed particulièrement balèze. Elle s’en est souvenu plus tard :
“Avant ça, on se marrait bien sur le plateau et on planait en permanence. Tout d’un coup, c’était devenu flippant et sombre. J’avais 19 ans, et c’était sur le tournage de Star Wars.“
Il s’avère que le propriétaire de cette weed surpuissante n’était autre qu’Harrison Ford, son partenaire à l’écran.
Dans une autre autobiographie, parue en 2016, Carrie Fisher révèle non seulement sa relation secrète avec Harrison Ford sur le tournage de Star Wars mais aussi l’effet puissant de cette herbe, qui lui avait fait oublier la plupart de ses souvenirs de 1976.
Harrison Ford, quant à lui, n’a jamais publiquement avoué avoir fumé du cannabis, mais il a toujours laissé entendre qu’il n’était pas opposé à la fumette. Dans une biographie de l’acteur signée par Garry Jenkins en 1998, l’auteur raconte une scène des années 1970 où Harrison Ford roule un joint tout en répondant aux questions de l’intervieweur du magazine anglais Ritz. Ford propose au journaliste “une taf de ce joint made in America“. Quand l’intervieweur lui demande s’il peut travailler en aillant fumé ça, Harrison Ford répond : “Je ne peux même pas parler de l’existence de ce truc”.
Harrison Ford décrit ensuite la weed surpuissante qu’il a à sa disposition. Il explique au journaliste : “Il ne s’agit ni d’indica ou de sativa, mais de cannabis rustica, un produit vraiment puissant.”
Dans un post de blog, Ellen Komp explique qu’il n’existe pas de cannabis rustica. Mais il existe la Nicotiana rustica, une herbe hallucinogène que les pêcheurs marocains mélangent au cannabis pour faire le kif, dans le but d’améliorer leur vision nocturne.
Se pourrait-il que l’acteur incarnant le contrebandier Han Solo planait durant tout le tournage ? On ne saura jamais. Carrie Fisher, en revanche, parlait très ouvertement de son rapport à la drogue.
Elle rappelle comment sa mère, qui était inquiète qu’elle soit accro au LSD avait demandé à Cary Grant de venir lui parler de la drogue hallucinogène. Cary Grant avait lui-même déjà pris du LSD sous la supervision d’un certain Dr. Hartman.
Le problème de Carrie Fisher était plutôt lié aux opiacés et aux médicaments. Elle avait fait part de son combat contre l’addiction dans ses livres autobiographiques, aidant ainsi ceux qui affrontaient les mêmes problèmes.
Une raison de plus pour laquelle elle nous manquera.