Pour prouver qu’il n’est pas raciste, l’avocat de Trump poste plein de photos de lui avec ses “amis” noirs

Pour prouver qu’il n’est pas raciste, l’avocat de Trump poste plein de photos de lui avec ses “amis” noirs

Sérieusement ?

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“Des gens très bien des deux côtés.” C’est ce qu’a déclaré Donald Trump, en réaction aux violentes manifestations racistes qui ont eu lieu dans la ville de Charlottesville, en Virginie, le 12 août dernier. Ce rassemblement de centaines de néonazis et de suprémacistes blancs, dont plusieurs se revendiquaient du Ku Klux Klan, a coûté la vie à deux policiers et à une jeune militante antiraciste.

Après avoir tardé à condamner nommément les groupes suprémacistes blancs et néonazis venus pour en découdre, le président des États-Unis a finalement renvoyé dos à dos alt-right et contre-manifestants antiracistes, laissant penser que les torts étaient partagés. Après cette volte-face, une pluie de critiques n’a pas tardé à s’abattre sur Donald Trump, déjà soupçonné de complaisance avec l’extrême droite. Alors qu’au sein même de son équipe, les avis sont chaque jour plus mitigés quant à sa prise de position, certains proches du président américain tentent, malgré tout, de redorer leur image écornée par ses déclarations ambiguës.

Pas raciste pour deux sous

Ainsi, l’avocat personnel de Donald Trump, Michael Cohen, a indiqué dans un tweet publié le 16 août qu’il ne “tolérait pas le racisme” parce que sa famille avait vécu la Shoah. Et pour tenter de démontrer sa bonne foi, ce proche du président américain a été jusqu’à poster un assemblage de photos où il apparaît en compagnie de plusieurs femmes et hommes afro-américains.

“En tant que fils d’un rescapé de la Shoah, je n’ai aucune tolérance pour le racisme. Mon soutien au président Donald Trump ne fait pas de moi un raciste.”

Comme le rappelle Slate, Donald Trump avait lui-même adopté une stratégie de communication similaire après avoir fait des déclarations racistes durant la campagne présidentielle américaine. Pour tenter de montrer qu’il n’avait rien contre la communauté hispanique américaine, le milliardaire avait qualifié les immigrés mexicains “de trafiquants de drogue, de criminels et de violeurs” et s’était fait prendre en photo… avec un tacos.

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