“Le conflit fait partie intégrante du développement naturel d’un enfant. Les raisons pour utiliser des armes et des conflits peuvent se trouver dans des contextes plus larges, au sein d’une histoire complète s’inscrivant dans un thème spécifique, par exemple comme celui de la lutte pour sauver le monde. Nous tentons toujours d’utiliser l’humour quand c’est possible, car cela permet de réduire les niveaux de conflit.”
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Une concurrence de plus en plus rude
Derrière cet argument contestable par bien des aspects se cache une réalité de concurrence de plus en plus rude. L’étude confirme le fait que cette tendance est globale.
“Les créateurs et producteurs de jeux [vidéo, ndlr] et de films font tout ce qu’ils peuvent pour repousser les limites de ce qui est autorisé en matière de violence afin qu’un contenu inchangé ne lasse pas leur public. En résulte un contenu de plus en plus créatif et violent.
Pour retenir l’attention de leurs clients, les fabricants de jouets sont, de la même manière, enfermés dans une course métaphorique à l’armement pour créer de nouveaux produits excitants. Dans cette course, non seulement ils sont en compétition avec d’autres fabricants de jouets mais aussi avec la télévision et les jeux vidéo, qui sont aussi devenus plus violents ces dernières années.”
Par ailleurs, Lego n’est pas le seul mastodonte de ce secteur à exploiter ce filon. Une autre étude démontre que Playmobil suit la même trajectoire. La question de la lutte contre cet effet de mode se pose alors pour certains États, tandis que l’Afghanistan a banni l’année dernière les jouets en forme d’arme à feu.