“Avec mon mari on aime les belles bagnoles. Il voulait justement remplacer son Santa Fe de 12 ans d’âge par une Porsche Cayenne, je lui ai dit de ne pas le faire, sinon j’entends déjà les réflexions, il y a aura toujours des gens malveillants. C’est terrible en même temps !”
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Terrible, c’est le mot.
Ces nouveaux élus qui tirent la langue
Et Mme Hammerer n’est pas arrivée au bout de ses peines. Car la députée va devoir consentir à un autre sacrifice de taille et se séparer de sa Coccinelle flambant neuve qu’elle aimait tant :
“J’ai acheté il y a quelque temps une Coccinelle, un vrai bijou. Mais je vais la revendre. On en a discuté avec des amis et des militants : une députée en décapotable, ce n’est pas possible… “
Elle rejoindra donc la liste de ces nouveaux élus qui ont bien du mal à vivre la vie d’ascète que semble imposer la députation (si on ne compte pas les 5 782 euros de salaire net mensuel, les 5 840 euros mensuels d’indemnité représentative de frais de mandats, les billets de train gratuits en première, les 2 750 euros de taxis par an, les 10 000 euros de frais de téléphone remboursés chaque année…).
On se souvient avec émotion de cette autre députée LREM (décidément) qui malgré tout cela arrivait à se plaindre de devoir “manger des pâtes” et “ressortir les vieux vêtements de la cave”. Ou de Jean-Christophe Lagarde, président du groupe UDI, qui avec ses 11 600 euros par mois assurait sans ciller qu’il gagnait “moins que la moyenne des Français”.
Bref, la vie est dure à l’Assemblée.