Quand la violence policière ne passe que par une manette.
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(© Jovante M. Williams via Facebook)
La soirée de vendredi dernier a failli mal tourner pour l’Américain Jovante M. Williams, qui à la base voulait seulement profiter du tout récent Super Smash Bros. Ultimate avec ses amis, à Minneapolis (Minnesota). Le jeune homme raconte qu’il est arrivé chez ses amis au même moment qu’un grand nombre de policiers, appelés par les voisins pour “plaintes vis-à-vis du bruit”. Il raconte comment les mesures prises par les voisins sont complètement disproportionnées et alarmistes :
“On ne veut déranger personne. […] Nous ne sommes pas des gens à problèmes mais des adultes. Alors oui, parfois on boit des bières.”
Il explique même que ses amis et lui avaient fait l’effort ces derniers temps de jouer à la console sans le son, pour ne vraiment déranger personne. La bande de potes a ainsi expliqué calmement que le niveau sonore n’avait pas varié depuis et qu’il n’était pas abusif, ce que les policiers ont plutôt reconnu par la suite.
Finalement, l’un des agents leur a demandé à quel jeu ils jouaient. Jovante tente alors une question simple et propose aux policiers s’ils veulent jouer à Smash. À sa grande surprise, deux d’entre eux lèvent littéralement la main. Les deux compères passeront finalement une petite partie de la soirée à s’essayer au jeu de baston, montrant même un niveau plus qu’acceptable selon leur hôte.
SO NEIGHBORS CALLED THE COPS ON US AND NOW WE FIGHTING THEM...
— YOU JUST LOST 1 (@JoviJenovi) 9 décembre 2018
... IN SMASH BROS
@SmashBrosUS #allhandsmatter pic.twitter.com/DIaEnOy3PV
Par la suite, Jovante M. Williams a admis que la situation était complètement insolite :
“Honnêtement, quand vous voyez autant de flics se ramener chez vous, vous n’êtes pas rassuré. On voit tellement de vidéos avec des fins terribles… Moi, je ne cherche pas à finir en prison, à être blessé ou que mes amis le soient. Mais vous savez quoi ? J’ai juste entendu la police demander : ‘C’est quoi Smash Brothers ?’ et au lieu de rester sur du négatif, j’ai préféré partir sur une réponse saine.”