Un ancien “nègre littéraire” de Donald Trump tourne en ridicule le candidat républicain

Un ancien “nègre littéraire” de Donald Trump tourne en ridicule le candidat républicain

Donald Trump s’est fait un ennemi de plus, qui ne se gênera pas pour le critiquer.

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“Trump vend des copies de son livre The Art of the Deal à 184 dollars [soit 164 euros, ndlr] afin de récolter des fonds pour sa campagne. Ça ne vaut même pas le papier sur lequel c’est imprimé. Je le sais : c’est moi qui l’ai écrit”, peut-on lire depuis le 3 août sur le compte Twitter de Tony Schwartz, un journaliste américain qui fut le “nègre littéraire” de Donald Trump (qui a donc écrit un livre pour le compte du businessman tout en gardant, dans un premier temps, l’anonymat).

Le conflit entre le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine et le journaliste porte sur le livre Trump : The Art of the Deal, paru en 1987, qui retrace une partie de la vie de l’homme d’affaires et, bien entendu, de ses divers succès financiers.

Donald Trump présente cet ouvrage comme l’une de ses plus grandes fiertés, son “second livre préféré après la Bible”. Le mois dernier, le candidat a demandé à Tony Schwartz, de renoncer à la part des royalties qu’il reçoit depuis la parution du livre. Ces droits d’auteur se comptent en millions de dollars, peut-on lire dans les pages du New Yorker : “Plus d’un million de copies du livre ont été achetées, générant plusieurs millions de dollars de royalties.”

Fin juillet, le New York Times s’est procuré une lettre de l’avocat de Donald Trump à Tony Schwartz, dans laquelle on peut lire que le journaliste devra apporter “des garanties écrites [qu’il ne créera] et ne [diffusera] aucun mensonge, information inexacte ou accusation infondée à l’égard de M. Trump”. Oups.

Le journaliste a admis regretter l’écriture de ce livre qui a donné une image très positive à Donald Trump. En juillet, alors que le livre rencontrait un nouveau succès à la suite de l’investiture du candidat à la convention républicaine, Tony Schwartz osait dire dans les colonnes du New Yorker : “J’ai mis du rouge à lèvres à un cochon.” Dans l’article, il ajoute qu’une bonne partie de ce qu’il a écrit sur Donald Trump a été fantasmé et qu’il n’est même pas sûr que ce dernier ait lu l’ouvrage en entier.