Au Rock En Seine 2013, sur le Tumblr d’un nerd de garage rock ou dans la chaîne hi-fi de votre ex, vous avez peut-être découvert Parquet Courts. Guitares crues, voix scandée, songwriting rêche et hostile, odeur inexplicable de bière plate qui monte aux naseaux… leurs disques Light Up Gold ou Tally all The Thing That You Broke font office d’injection intraveineuse de sucres rapides, direct dans les artères de n’importe quelle âme sensible aux Stooges, aux Black Lips, aux Wipers et à tout ce qui frise noise, punk et hardcore à l’ancienne.
Après quatre petites années d’existence fructueuses, le quartet de Brooklyn revient avec Sunbathing Animals, son troisième album de garage punk cabossé, n’hésitant pas à faire péter larsens, échos et dissonances. Pourtant, Parquet Courts se montre ici plus versatile, capable de ralentir le tempo (“Instant Disassembly”) ou bien, au contraire, de déchaîner une rage butée et maniaque (“Sunbathing Animals”), dépliant ses chansons sur des formats plus longs qu’auparavant.
Alors qu’une sortie officielle est prévue le 3 juin chez Rough Trade, la troupe de rétro-rockeurs pose son disque en streaming via The Guardian en avant-première, dès aujourd’hui.
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