Le plan de métro des pintes les moins chères de Paris

Le plan de métro des pintes les moins chères de Paris

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Par Konbini

Publié le

La start-up MisterGoodBeer,qui recense le prix des bières à Paris, a créé un plan de métro pour visualiser les bonnes adresses du houblon parisien.

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On connaissait déjà le plan de métro des loyers de la capitale, celui des meilleurs bars de chaque station ou celui des meilleurs burgers de Lutèce. Ah, et aussi celui des stations en anagrammes, la version alternative design, la version féminisée et celle recensant les temps de marche entre stations… Vous l’aurez compris, le métro de Paname est un formidable support pour quiconque veut s’amuser un peu avec de la data et gagner son quart d’heure d’exposition sur les Internets. Dernière en date, la startup MisterGoodBeer (voilà, c’est dit) s’est amusée à appliquer sa base de données, qui recense et cartographie l’évolution du prix de la pinte en fonction des quartiers de la capitale, aux différentes stations du réseau souterrain. Maintenant, vous savez où aller vous pinter.

Pour les poches pleines d’oursins où les étudiants de troisième cycle, direction Cadet (9e arrondissement) ou Couronnes (11e), dont quelques troquets proposent une pinte à 2,50 euros (oui, la carte inclut les happy hours ; non, on ne vous dira pas où ils sont, c’est trop facile). Pour les sado-masos de l’addition, direction l’Ouest parisien – évidemment –, avec une moyenne à 6 euros pour 50 centilitres. Ben ouais, les beaux quartiers, ça se mérite, manant. Plus intéressant, la carte offre également des moyennes de prix par ligne de métro, qui sont à peu près conformes à ce dont on préjugerait sans connaître les données : la ligne 4 est la moins chère de toutes avec un tarif moyen à 3,9 euros, les lignes 9 et 14 sont les plus onéreuses à 4,8 euros.

Selon Alice Leducq, porte-parole de MisterGoodBeer interrogée par 20 Minutes, plus la concurrence est féroce, plus les offres sont intéressantes – comme quoi, adapté à la vente d’alcool, le libéralisme effréné peut avoir du bon. Les bonnes adresses ? Belleville-Ménilmontant, Strasbourg-Saint-Denis, rue Oberkampf, rue Jean-Pierre Timbaud… bref, les endroits que vous fréquentez (normalement) déjà si votre portefeuille est bourré de courants d’air et que vous avez un minimum de jugeote. En attendant, si vous souhaitez vraiment aller prendre un verre dans le fin fond du 15e sans avoir à appeler votre banquier en amont, voilà la carte dans son intégralité. Gardez bien en tête les heures de happy hours, surtout.