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“Nous Toutes” : 600 femmes appellent à marcher le 24 novembre contre les violences sexistes et sexuelles

“Nous Toutes” : 600 femmes appellent à marcher le 24 novembre contre les violences sexistes et sexuelles

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Manifestation #MeToo à Paris, janvier 2018. © Lisa Miquet / Konbini.

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Par Astrid Van Laer

Publié le

“Nous voulons montrer notre force, notre nombre et notre détermination.”

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“Nous nous appelons Laura, Leïla, Geneviève, Pauline, Myé, Madeline, Fatima, Marion, Lorna, Gisèle. Le 24 novembre, nous marcherons pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles” : dans une tribune parue sur France Info lundi 8 octobre, plus de 600 femmes ont cosigné un appel à la mobilisation générale : “nous voulons montrer notre force, notre nombre et notre détermination”.

Parmi les signataires : la dessinatrice Pénélope Bagieu, la chanteuse Jeanne Cherhal, la militante féministe Caroline de Haas, la journaliste Rokhaya Diallo, l’ancienne ministre Cécile Duflot ou encore la présidente de la fondation Nicolas Hulot, Audrey Pulvar. “Nous en avons plus qu’assez, l’impunité doit cesser”, écrivent-elles dans une pétition.

Réunies sous la bannière “Nous Toutes”, qui souhaite prendre la suite du mouvement MeToo, les femmes de ce collectif évoquent les raisons de cet appel à marcher : insultes, grossophobie, harcèlement, violences gynécologiques et obstétricales, viols, lesbophobie, transphobie, agressions, humiliations, racisme, inceste, violences liées au handicap et discriminations… Et d’ajouter :

“Dans l’espace public, au travail, à la maison, nous exigeons de vivre en liberté, sans injures, ni menaces, sans sifflements ni harcèlement, sans persécution ni agressions, sans viols, sans blessures, sans exploitation de nos corps, sans mutilations, sans meurtres.”

En conséquence, une marche est organisée samedi 24 novembre, notamment pour “exiger des mesures ambitieuses et des moyens” comme “l’éducation dès le plus jeune âge”, la “formation obligatoire des professionnel.le.s” ou encore “l’augmentation des moyens pour accueillir les femmes victimes”.

Mais aussi tout simplement pour “dire haut et fort qu’il faut en finir avec les violences sexistes et sexuelles”. “Nous ne serons plus jamais seules”, conclut ce nouveau mouvement Nous Toutes.