Il y a 20 ans sortait l’un des plus grands jeux vidéo : Metal Gear Solid

Il y a 20 ans sortait l’un des plus grands jeux vidéo : Metal Gear Solid

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Par Pierre Bazin

Publié le

"Tu veux qu'on se tire l'oreille ?"

<em>Metal Gear Solid </em>(1998-1999). (© Capcom)

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Le 26 février 1999 sort en Europe un certain Metal Gear Solid sur PlayStation, troisième épisode de la franchise. Il est le titre qui a propulsé la série dans les grands noms du panthéon vidéoludique, s’écoulant à 5 millions de copies en Occident et à 1 million au Japon. De plus, c’est à partir de cette année que Hideo Kojima, son créateur, devient une figure de l’industrie vidéoludique.

Lors du développement du jeu, l’équipe de Metal Gear Solid ne cachait pas ses ambitions. Ainsi, dès 1995, le chef du marketing Hiroki Tabata a déclaré que leur intention était de créer le “meilleur jeu PlayStation de tous les temps”. En effet, à l’époque, il l’était probablement. Le passage à la 3D isométrique était une vraie réussite, tandis que les graphismes et la technique étaient à la pointe de la technologie à la fin des années 1990.

Pour l’anecdote, l’équipe du jeu avait demandé des conseils et des expertises auprès de nombreux spécialistes des armes à feu et du combat afin de rendre l’expérience la plus réaliste possible. C’est ainsi qu’une équipe d’intervention du Special Weapons and Tactics (SWAT) californienne avait fait des démonstrations de conduite et de tirs devant Kojima et ses collègues afin qu’ils s’en inspirent pour leur jeu.

Références cinématographiques et rebondissements

Mais c’est surtout le scénario et la mise en scène qui ont fait le succès de Metal Gear Solid. On le sait aujourd’hui, Hideo Kojima est un grand fan de cinéma et il n’a pas lésiné sur les références. Entre les films d’action hollywoodiens et le cinéma d’arts martiaux hongkongais, le titre est une véritable œuvre de fiction. Le héros Solid Snake est d’ailleurs inspiré de Jean-Claude Van Damme (pour le corps) et de Christopher Walken (visage).

En plus d’un magnifique scénario aux multiples rebondissements, l’histoire était supportée par de nouvelles techniques de prise de vue et par une BO aujourd’hui mythique, codée pour être toujours au cœur de l’action, Kojima souhaitant qu’il y ait en continu “un orchestre complet juste à côté du joueur”.

Enfin, ceux qui ont eu la chance de jouer à l’époque à Metal Gear Solid se souviendront avec émotion des nombreuses cinématiques et mises en scène qui apportaient enfin de l’émotion et de l’enjeu aux jeux d’action qui manquaient cruellement de fond à l’époque. Pour les francophones, n’oublions pas aussi que nous avons pu au moins nous délecter de ces doublages loufoques, dont le plus connu est forcément :