Ce mercredi 27 décembre, le président Emmanuel Macron a réagi aux révélations du Canard enchaîné concernant le contrôle des chômeurs en recherche d’emploi.
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[Exclu #LCI #La26] Réforme de l'assurance chômage : "C'est normal, il n'y a rien de choquant. Il faut s'assurer que chacun recherche bien un emploi. S'il n'y a pas de rigueur, on ne peut pas faire avancer le pays."@EmmanuelMacron, au micro d'@AlisonTassin. pic.twitter.com/j3QBJjYoQ6
— LCI Politique (@LCIPolitique) 27 décembre 2017
Après les révélations du Canard enchaîné ce mercredi 27 décembre concernant le durcissement du contrôle des chômeurs, le chef de l’État a réagi au micro de la chaîne LCI depuis les Pyrénées, où il passe ses vacances. Le journal assurait en effet avoir eu accès à une note du ministère du Travail mettant au jour la préparation “en secret” de mesures drastiques pour contrôler l’avancée des personnes au chômage.
On apprenait en effet que les actifs en recherche d’emploi devraient remplir un “rapport d’activité mensuel”, mais aussi que leur indemnisation pourrait être réduite de moitié pendant deux mois si leur recherche était jugée insuffisante, ou s’ils refusaient une formation ou une offre d’emploi dite “raisonnable”. En cas de “récidive”, ce serait un gel des allocations pendant deux mois.
“Je crois qu’il y a un fort consensus autour de ça”
Emmanuel Macron a répondu aux questions de LCI, passant un “appel à la responsabilité collective” et rappelant qu’il l’avait annoncé dans son programme présidentiel :
“Ce sont, là aussi, les engagements de campagne qui sont tenus, je l’ai dit plusieurs fois. C’est un plan d’ensemble qu’il faut voir : on va beaucoup mieux former les gens, on va investir 15 milliards d’euros. […]
Et de l’autre côté, c’est normal : il y a une indemnisation, mais il faut s’assurer que chacune et chacun recherchent bien l’emploi qui peut être offert, et que lorsqu’un emploi correspond à ses compétences, il le prend.”
Le chef d’État a expliqué que selon lui, “il n’y a[vait] rien de choquant” car “c’est ce que font tous les pays qui nous entourent”. Il est même allé jusqu’à assurer qu’il y a “un fort consensus” autour de cette mesure avant de conclure :
“Mettre des règles, ça ne veut pas dire qu’on va poursuivre chacun ou qu’il y a une suspicion derrière chacun. […] Les quelques-uns qui abusent des règles, c’est normal qu’ils soient contrôlés, voilà.”