Les Londoniens n’aiment vraiment pas qu’on les force à discuter dans le métro

Les Londoniens n’aiment vraiment pas qu’on les force à discuter dans le métro

Parler à des inconnus dans le métro pour créer une ambiance sympa ? Non merci, ont répondu les Londoniens.

À voir aussi sur Konbini

Comme à Paris, il y a de nombreuses règles tacites dans les transports publics londoniens : on se met à droite dans les escalators, on ne met pas sa musique fort sur son téléphone et on ne parle pas trop aux autres voyageurs. Mais le 29 septembre, la régie des transports de Londres a lancé une initiative portée par le hashtag #TubeChat pour faire discuter les voyageurs entre eux. Des badges ont même été distribués pour lancer des conversations entre inconnus dans le métro.

La réaction des Londoniens ? Comme vous l’imaginez, ils n’ont pas tardé à tourner en ridicule l’initiative sur les réseaux sociaux.

“J’ai chopé ma carte ‘même pas en rêve’, au cas où quelqu’un avec un badge Tube Chat m’approche”

Chargement du twitt...

“Rejoignez la foule en colère à six heures à la station Embankment, pour arrêter les gens responsables de cette abomination.”

Chargement du twitt...

Avec tout l’humour qu’on leur connaît, les Anglais ont lancé leurs propres badges qui stipulent clairement qu’ils n’ont pas envie d’adresser la parole à des inconnus. Ces badges, distribués à la station Liverpool Street proposent un hashtag alternatif : #shutup.

“Voici la réponse de ces Londoniens à #tubechat.”

Chargement du twitt...

“N’essaie même pas de venir me parler.”

Chargement du twitt...

“RDV à la station Liverpool Street dans environ une heure pour avoir votre badge pour arrêter le Tube Chat.”

Chargement du twitt...

Le créateur du projet #TubeChat, l’Américain Jonathan Dunne, s’est exprimé auprès de l’Evening Standard. Il reconnaît que son initiative était peut-être un peu maladroite :

“Je me suis dit que ce serait sympa de distribuer des flyers et de parler à des inconnus, mais ça n’a pas trop marché. Les gens ne voulaient pas le prendre, ils répondaient qu’ils n’avaient pas envie de se faire aborder par des psychopathes.”

À lire -> Il y a des nouvelles règles pour les gens bourrés dans le métro londonien