Depuis cinq ans, une étude compare les compositions des eaux usées des capitales européennes. Et Londres consomme toujours autant de coke.
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Pour la cinquième année consécutive, les Londoniens sont les plus gros consommateurs européens de cocaïne. Dans un contexte d’augmentation de la consommation des drogues à l’échelle continentale, la parution de la dernière analyse en date du Centre européen de surveillance des drogues et de l’addiction a révélé le contenu des eaux usées de 67 villes dans 27 pays, en y indiquant la présence de stupéfiants.
Et, une fois encore, c’est la capitale anglaise qui arrive en tête, avec un taux de 909 milligrammes pour 1 000 personnes (et un pic à 1 047 milligrammes pendant le week-end), loin devant Amsterdam et ses 642 milligrames. Paris, avec 161 milligrammes, se situe en milieu de tableau.
Selon les données, compilées en visualisations interactives par l’organisme européen, l’autre tendance qui émerge sur les trois ans d’analyse est l’augmentation, significative, des quantités de MDMA dans les égouts des grandes villes européennes, “notamment aux Pays-Bas et en Belgique”, détaille le rapport.
Une consommation intimement liée au week-end, révèle l’analyse, tandis que d’autres drogues comme l’amphétamine et la métamphétamine, plus minoritaires, se retrouvent toute la semaine dans les eaux usées. La consommation de cocaïne, enfin, semble atteindre une certaine stabilité, du moins dans toutes les autres villes que Londres, qui s’est, elle, entichée pour de bon de la poudre.