Des migrants en majeure partie Érythréens et Soudanais
Ces migrants viennent principalement de l’Érythrée et du Soudan, deux pays faisant face à de graves difficultés économiques et politiques. Le gouvernement israélien reconnaît donc que les ressortissants de ces deux pays ne peuvent retourner chez eux. Comme l’a rappelé dans un communiqué le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Israël a des obligations légales s’agissant de la protection des réfugiés.
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“Israël a une douloureuse histoire de migration et d’exil. Les nouvelles générations ne doivent pas oublier que les réfugiés ne fuient pas par choix, mais parce qu’ils n’ont pas d’autre choix”, a ajouté le haut-commissaire du HCR, Filippo Grandi.
Selon des ONG israéliennes, le gouvernement a signé des accords avec des pays tiers, qui doivent accueillir les migrants volontaires venant du Soudan et de l’Érythrée. À titre d’exemple, le Rwanda se serait engagé à accueillir 10 000 personnes, moyennant finance. Selon Le Figaro, Kigali toucherait ainsi 5 000 dollars pour chaque migrant accueilli, même si la situation politique de ce pays ne permet nullement de garantir leur sécurité.
Depuis 2007, la plupart de ces personnes sont entrées illégalement en Israël via l’Égypte. Le gouvernement israélien souhaite aussi fermer les centres de rétention mis en place pour les accueillir, où quelque 1 500 migrants sont actuellement soumis à un régime de semi-liberté.