Artisan maniaque de la composition de ses plans, le réalisateur du Grand Budapest Hotel s’est gorgé de films classiques pour alimenter son propre cinéma.
À voir aussi sur Konbini
Du court métrage Bottle Rocket, en 1994, au Grand Budapest Hotel vingt ans plus tard, en passant par le merveilleux Moonrise Kingdom, Wes Anderson a su développer un style reconnaissable entre mille, unique et soigné, qui témoigne d’un sens du détail très réfléchi. Une patte originale qui n’empêche pas le réalisateur texan de placer de nombreuses références aux films qui l’ont marqué dans ses propres productions, comme l’a relevé Luis Azevedo dans un supercut posté le 2 août sur la chaîne YouTube Beyond the Frame.
Subtils clins d’œil
Parfois évidents, les clins d’œil sont souvent plus vagues et subtils, preuves que Wes Anderson ne cherche pas la photocopie ou l’hommage à tout prix mais s’inspire simplement de ce qu’il a vu lui-même au cinéma. Pour la plupart, les références évoquées dans la vidéo sont confirmées par les ouvrages du journaliste américain Matt Zoller Seitz, très fin connaisseur de l’oeuvre du cinéaste. Une vidéo intrigante, utile pour mieux comprendre la vision de ce dernier, avant son prochain long métrage (actuellement en préproduction).