La ministre de la Santé Agnès Buzyn a signé jeudi 20 juillet un arrêté abolissant l’interdiction en vigueur depuis 1986 pour les personnes atteintes d’hépatite ou du Sida de bénéficier de soins funéraires.
À voir aussi sur Konbini
Jeudi 20 juillet, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a signé un arrêté mettant fin à une interdiction vieille de plus de trente ans. Il s’agissait d’une disposition prise en 1986 interdisant de dispenser aux personnes séropositives ou atteintes d’hépatite décédées des soins funéraires : on les plaçait immédiatement dans un cercueil hermétique fermé dès la découverte du corps par peur des risques de contamination.
À partir du 1er janvier 2018, il sera donc désormais possible que ces personnes bénéficient d’un traitement post-mortem. Restent listés plusieurs types d’infections transmissibles qui ne pourront donner lieu à des soins funéraires pour conserver les corps des défunts une fois le décès prononcé. Il s’agit de l’orthopoxvirose, le choléra, la peste, le charbon, les fièvres hémorragiques virales graves et contagieuses, la rage, la tuberculose et la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
Cette décision intervient à trois jours de l’ouverture, dimanche 23 juillet, de la 9e conférence scientifique internationale de l’IAS (International AIDS Society) au palais des congrès à Paris afin de faire un point sur la recherche contre le Sida.